mardi 4 octobre 2011

La draisienne pour apprendre à faire du vélo

Quand on est au parc, je compatis toujours avec les parents que je vois courir à petites foulées à côté du vélo de leur enfant, le dos arqué, une main sur le guidon, l'autre sur le dos de leur apprenti-cycliste… C'est difficile pour les petits de se passer des deux petites roues qui leur garantissait un équilibre parfait.

Il existe pourtant une solution pour optimiser ce long et douloureux apprentissage de l'équilibre : la draisienne.


Une draisienne en 1818
Wikipedia définit la draisienne comme un "véhicule à deux roues alignées que l'on fait avancer en poussant sur le sol avec ses pieds. Elle est munie d'une sorte de guidon qui permet juste de poser les mains et d'un dirigeoir, sorte de levier permettant d'orienter la roue avant".

Les gens qu'on croise parlent plutôt de «drôle de petit vélo sans pédale».


L'invention n'est pas nouvelle - Karl Drais l'aurait conçue en 1817 - mais elle est tombée en désuétude à la fin du XIXe siècle, après l'invention… des pédales.

Pourtant, le vélocipède se révèle parfait pour l'apprentissage de l'équilibre. Au départ, l'enfant marche tranquillement, puis, les mois passant, trouve son équilibre et gagne de la vitesse. Moins d'un an après avoir débuter la draisienne, Bibou l'utilise comme s'il était né dessus. Il va si vite, qu'on a parfois du mal à le suivre à pieds. Et puis, c'est drôlement pratique pour aller à l'école le matin !

Le site http://www.draisienne.info/ donne un tas de conseils utiles pour bien choisir sa draisienne.


L'enfant sur sa draisienne

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