lundi 7 novembre 2011

Le livre de la jungle… & Musée zoologique

Samedi soir, petite séance ciné à la maison, avec le «Livre de la jungle». J'avais un petit peur que le rythme lent de ce grand classique des studios Disney de 1967 lasse assez vite l'attention de Bibou - qui a fait une grande cure audiovisuelle de «Cars» ces trois derniers mois - mais ça n'a pas été le cas.




Il a l'air moins sympa que Baloo, cet “Ours Lippu”
Photo © Musée Zoologique de Strasbourg
Hasard des sorties, nous sommes allés visiter le Musée zoologique de Strasbourg le lendemain matin (dont l'entrée est gratuite le premier dimanche de chaque mois à l'instar des autres musées strasbourgeois).

C'est avec émotion qu'on a retrouvé la plupart des protagonistes du film :  la panthère Bagheera, l'ours Baloo, le tigre Sheere Kan, l'oran-outanbg roi Louie… Ne manquait que le Colonel Hathi. Par contre, mon fils a su interpréter un Mowgli particulièrement réussi, courant et sautant dans les couloirs déjà bien encombrés du Musée.


Bref, une chouette visite.


Le rêve de Galileo



Dans un registre moins mainstream, Bibou et sa maman sont allés à une séance du Festival Animastar, (Festival de cinéma d'animation jeune public au Star), pour voir «Le rêve de Galileo», qui regroupe cinq courts-métrages d'animation, autour du ciel et des Étoiles. Cinq univers graphiques très différents auxquels il a bien accrochés.

Bande-annonce :


Le Rêve de Galileo from Cinéma Public Films on Vimeo.



Dommage, on a loupé le Gruffalo
Il a un peu l'air d'un Maximonstre, non ?

lundi 31 octobre 2011

Passage à l'heure d'hiver

Lundi 31 octobre, 5h45. Des pas dans le couloir et une petite voix qui explique à qui veut bien l'entendre qu'il est réveillé et qu'il veut petit-déjeuner.

S@|0#&®!e de changement d'heure !

vendredi 28 octobre 2011

Chouette, le nouveau Tralalire !

Noël dernier, les grands-parents de Bibou l'ont abonné à Tralalire, un des nombreux magazines jeunesse de Bayard Presse.

Dès le premier numéro reçu, notre fils, alors âgé de 2 ans et 1/2,  l'a adopté, nous demandant de le lui lire et relire plusieurs soirs de suite, avant d'y revenir tout seul.

Dans chaque numéro, on retrouve des personnages récurrents : Tchà le mouton, Lou le Loup et surtout, notre chouchou Turlututu (qui interagit avec ses lecteurs).

Au menu également, deux longues histoires illustrées par d'excellents auteurs pour enfants (Eric Battut en tête), originales ou issues du «patrimoine mondial».

Illus. Fernando Krahn
Pour le numéro du mois de novembre, c'est le cirque qui est à l'honneur, avec une très jolie histoire de l'artiste d'origine chilienne Fernando Krahn, exilé en Espagne en 1973 pour fuir les persécutions qui ont suivi le coup d'État militaire. D'après Wikipedia, il a notamment illustré une quarantaine de livres pour enfants.

Un enfant sort très impressionné d'un cirque, avec un rêve en tête, devenir un clown acrobate… Mais tout ne se passe pas comme il l'a imaginé.


Bref, un chouette rendez-vous mensuel !

Pour comparer avec un autre titre pour le public du même âge, nous avons acheté cet été le magazine Tchoupi pour aider Bibou à patienter sur la longue route des vacances… Le contenu était très décevant et l'intérêt éditorial proche du néant. Si le petit apprécie de lire de temps en temps un épisode du "héros des tout-petits", il a vite relégué son magazine aux oubliettes.

mercredi 26 octobre 2011

Les trois brigands

Bibou a découvert une partie de l'univers de Tomi Ungerer en visitant avec nous l'expo «Ogres, brigands et compagnie», qui avait eu lieu début 2011 dans le très beau musée strasbourgeois dédié à l'œuvre de cet artiste incontournable.

Au rez-de-chaussée, il était resté scotché devant les films d'animation un peu vieillots (mais très fidèles), tirés notamment du Chapeau Volant, Jean de la Lune et… des Trois Brigands


Tomi Ungerer - Les trois brigands The Three... par baraqueafritz

Les livres, Bibou les a découvert au premier étage du Musée, dans un petit coin lecture spécialement aménagé pour les enfants. Pendant que nous visitions l'expo, lui lisait le Géant de Zéralda, les Trois Brigands et La Grosse Bête de Monsieur Racine.

Les Trois brigands est celui qui lui plait le plus (avec les Mellops). Leurs armes - la hache, le tromblon et le soufflet à poivre - l'impressionnent particulièrement, plus que les bandits eux-mêmes.

Prochaine étape ? Convaincre le fiston de laisser de côté son DVD de «Martin se la raconte» lorsqu'on lui laisse l'opportunité de regarder un écran… et lui montrer l'adaptation en long métrage des Trois Brigands par Hayo Freitag…



PS : L'École des Loisirs, formidable éditeur jeunesse, propose une édition de ce grand classique  à un tarif vraiment abordable dans sa collection Lutin Poche (5,50 €).

vendredi 21 octobre 2011

Mots de môme (2)

À table, en mangeant du dos de cabillaud.
Bibou : «C'est du poisson ?»
Moi : «Oui. C'est bon le poisson, hein ?»
Bibou : «C'est du poisson avec des yeux et une bouche ?»
Moi, effrayé à l'idée qu'il ne veuille plus en manger : «Euh, non, non. C'est juste, euh, du poisson, qu'on mange…»
Bibou : «Ah… Alors c'est du poisson pané ?»

mercredi 19 octobre 2011

La prophétie des Grenouilles

Samedi soir, on s'est fait une petite séance de ciné devant l'écran de l'ordi Au programme, un vieux film de 2003 : la Prophétie des Grenouilles.

Le style graphique de ce film d'animation presque 100% français tranche pas mal avec les productions américaines ou asiatiques. Ici, pas de débauche d'effets spéciaux, mais une jolie palette de couleurs, un scénario plein de poésie, de l'humour (surtout pour les parents) et, au final, une belle leçon de vivre ensemble, mais sans chichi condescendant.

L'histoire - un nouveau déluge s'abat sur la Terre et une troupe hétéroclite menée par le marin Ferdinand (à qui Michel Piccoli prête merveilleusement bien la voix) trouve refuge dans une grange flottant sur un pneu de tracteur -   évoque naturellement l'Arche de Noé…




On a passé un chouette moment en famille.



Après le film, Bibou a retrouvé avec un plaisir non dissimulé le puzzle-alphabet en bois qu'une de ses tatas avait déniché à Emmaüs. Constitué de pièces taillés à l'effigie des animaux, il l'apprécie depuis bientôt un an, s'amusant à reconnaître les différentes espèces.


Par contre, il ne nous a pas réclamé la lecture du livre «L'Arche de Noé» arrivé un peu par hasard dans sa bibliothèque. Il faut bien avouer que contrairement à la Prophétie des Grenouilles, le récit de Suzane Göhlich suit très (trop) fidèlement le texte de l'Ancien testament. Si les illustrations sont sympathiques, l'ouvrage, lui, manque simplement d'intérêt.

L'Arche de Noé, Suzanne Göhlich, Éditions NordSud, 9,90 €

dimanche 16 octobre 2011

Debout là-dedans !

Petibou, notre Bibou est tombé dedans quand il était petit. Il me semble bien que c'est le premier «vrai» livre qu'il a eu entre les mains. Et il a tout de suite accroché, tant il semble difficile pour un enfant de ne pas se reconnaître dans cet ourson, confronté aux mêmes difficultés du quotidien : ranger sa chambre, aller dormir, retrouver un doudou égaré…

Les dessins joliment colorés et les textes tout en rimes de Mireille d'Allancé conviendront bien aux tout petits et le format et la longueur du récit sont idéals pour le coucher (très paradoxalement, même «Debout la dedans»). Testé et approuvé ;-)

Attention, les 12 livres de la série ont été publiés au début des années 2000. A priori, la plupart ne sont plus disponibles en librairie, mais peuvent être facilement dénichés sur le marché de l'occasion, pour quelques euros. Sur Kiddy Livre (que je viens tout juste de découvrir), ils sont proposés à 3,20 € (plus fdp).


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mercredi 12 octobre 2011

Mots de môme (1)

En balade en forêt :

Mon fils (3 ans) : «Regarde, ce [morceau de] bois, on dirait un pistolet

Moi (inquiet : est-ce déjà la fin de son innocence ?) : «Ah… Et ça sert à quoi un pistolet ?»

Mon fils, en souriant : «Ben, on met de l'eau et après on arrose les copains»

Ouf, un sursis…

jeudi 6 octobre 2011

Mémo Magique sur iPad

Heureux possesseur d'un iPad, c'est tout naturellement que j'ai cherché à en partager l'usage avec le reste de la famille. Mon épouse est devenue totalement accroc à «Max & the magic marker», jusqu'à l'overdose. Depuis, elle n'ose plus approcher la tablette.


Pour Bibou, j'ai téléchargé «Memo Magique HD», un jeu façon «Memory». Il est plutôt réussi : on peut jouer seul ou à deux, avec jusqu'à six niveaux de difficulté (de quatre à trente-six cartes à découvrir).

Les cartes, plutôt bien dessinées, ont tout pour plaire aux petits (et aux plus grands) : véhicules en tout genre (tracteur,n avion, voiture, fusée, trottinette…), animaux (souris, girafe,…), fruits et légumes etc.

Pour varier les plaisir de jeu, «Mémo Magique HD»  propose trois modes de jeux :
  1. Le premier, classique, consiste à découvrir les paires de carte identique. En cas de réussite, les images s'animent gentiment.
  2. Le principe du second mode est le même, mais les images laissent place à des sons. Un concept intéressant, qui permet de faire travailler la mémoire visuelle et auditive.
  3. Enfin, un mode Arcade, purement solo, enchaine des niveaux avec de plus en plus de cartes, où le joueur n'a qu'un nombre limité de faux mouvements pour atteindre le niveau suivant.
Un seul défaut à mon goût, son prix est un peu élevé (3,99€). Mais la durée de vie du titre est assez longue… d'autant plus que les enfants apprécient par dessus tout la répétition.

mardi 4 octobre 2011

La draisienne pour apprendre à faire du vélo

Quand on est au parc, je compatis toujours avec les parents que je vois courir à petites foulées à côté du vélo de leur enfant, le dos arqué, une main sur le guidon, l'autre sur le dos de leur apprenti-cycliste… C'est difficile pour les petits de se passer des deux petites roues qui leur garantissait un équilibre parfait.

Il existe pourtant une solution pour optimiser ce long et douloureux apprentissage de l'équilibre : la draisienne.


Une draisienne en 1818
Wikipedia définit la draisienne comme un "véhicule à deux roues alignées que l'on fait avancer en poussant sur le sol avec ses pieds. Elle est munie d'une sorte de guidon qui permet juste de poser les mains et d'un dirigeoir, sorte de levier permettant d'orienter la roue avant".

Les gens qu'on croise parlent plutôt de «drôle de petit vélo sans pédale».


L'invention n'est pas nouvelle - Karl Drais l'aurait conçue en 1817 - mais elle est tombée en désuétude à la fin du XIXe siècle, après l'invention… des pédales.

Pourtant, le vélocipède se révèle parfait pour l'apprentissage de l'équilibre. Au départ, l'enfant marche tranquillement, puis, les mois passant, trouve son équilibre et gagne de la vitesse. Moins d'un an après avoir débuter la draisienne, Bibou l'utilise comme s'il était né dessus. Il va si vite, qu'on a parfois du mal à le suivre à pieds. Et puis, c'est drôlement pratique pour aller à l'école le matin !

Le site http://www.draisienne.info/ donne un tas de conseils utiles pour bien choisir sa draisienne.


L'enfant sur sa draisienne

dimanche 2 octobre 2011

Le roi des doudous

Non, Gérard Dalton n'est pas le frère de Joe, Jack, William et Averell. C'est un chanteur (populaire) pour enfants,  d'origine québécoise, installé en Alsace depuis 2003. Auteur de nombreux disques, il tourne avec plusieurs spectacles adaptés à différents âges de l'enfance.


Début 2010, on le découvrait avec notre bibou, âgé alors de 18 mois, dans le spetacle qu'il venait de créer spécialement pour les tout-petits : "Le roi des doudous".

Dans ce concert gentiment mis en scène, il interprète à la guitare, au ukulele ou au banjo, toujours accompagné de son complice à l'accordéon, les chansons de son disque «Chante en couleurs - les berceuses». 

Parmi elles, on retrouve avec plaisir des grands classiques : "Meunier tu dors", "Les petits poissons" etc. Mais aussi des chansons inédites, composées par Gérard Dalton… et surtout un petit chef-d'œuvre, Nina Popeline, adaptation en français d'une très jolie berceuse alsacienne (que me chantait ma maman et ma grand-mère).


Gérard Dalton présentera ce spectacle le 26 novembre 2011 au Préo (Oberhauesbergen) à 16h.


Dépêchez-vous de prendre des places, ça part comme des petits pains.

vendredi 30 septembre 2011

Perdu ? Retrouvé !

Perdu? Retrouvé! ©Les Films du préau/ DVD Arte Editions
Un jour, un pingouin sonne à la porte d'un petit garçon, qui, l'imaginant perdu, va faire tout son possible pour le ramener chez lui… C'est sur ce pitch tout simple que repose l'action du livre d'Oliver Jeffers, auteur-illustrateur d'origine irlandaise, mais vivant à Brooklyn (si la notice qui lui est consacrée sur Wikipedia ne ment pas).

Une fois n'est pas coutume, c'est en emmenant notre fils pour la première fois au cinéma que nous avons découvert l'univers poétique et décalé d'Oliver Jeffers (le cinéma indépendant strasbourgeois Star propose une programmation de films jeune public).

Arte Éditions vient tout juste de le sortir le DVD, avec les deux autres court-métrages qui l'accompagnaient à sa sortie, Pink Nanuk et Le Silence sous l'écorce.

La bande-annonce de Perdu ? Retrouvé ! :


Le réalisateur britannique Philip Hunt respecte bien l'esprit poétique de l'œuvre originelle. S'il lui était difficile de transposer à l'écran les belles aquarelles d'Oliver Jeffers, son travail sur les couleurs est, à mon goût, remarquable et les scènes qu'il a ajoutées restent fidèles au livre.


Perdu ? Retrouvé !  Les films du préau / DVD Arte Éditions - 15 €




Pour les amateurs des aventures du petit garçon,  il existe un coffret regroupant ses trois premières aventures (Il était une fois un petit garçon... : Comment attraper une étoile ? ; Perdu ? Retrouvé ! ; On rentre à la maison, aux éditions Kaléidoscope, 2009, 15€).

Sans oublier le retour du pingouin dans Pingouin Vole (Kaleidoscope, 13 €).

jeudi 29 septembre 2011

«Le livre de l'hiver» et autres saisons de Rotraut Susanne Berner


Je ne peux pas dire que j'étais très enthousiaste lorsque mon fils est rentré de la bibliothèque avec ce livre cartonné grand format, au dessin a priori naïf et sans aucun texte. Pfffff ! Aucun texte à lire, juste des images à regarder. Je ne comprenais pas les raisons qui le poussaient à plonger dans ces douze grandes pages… jusqu'à ce que je prenne le temps de le lire avec lui.

C'est vrai, il n'y a pas une histoire… mais cent petites aventures du quotidien. C'est un vrai jeu de suivre les différents personnages dans leurs pérégrinations qui les conduisent, d'une planche à une autre, à fréquenter les hauts-lieux qu'affectionnent tant les enfants : le bus, la gare, le centre-commercial, le chantier etc.

Chacune des six double-pages fourmille d'anecdotes rigolotes, de détails croustillants, voire de mini drames : un papa et sa petite fille qui cherchent le perroquet échappé (que le lecteur prendra un malin plaisir à retrouver) ; une petite fille ramasse le porte-feuille qu'un jogger voient de perdre et le lui rend quelques pages plus tard. Et qui est ce mystérieux motard rouge qui traverse le livre ?

En pleine lecture du livre de l'automne
Le plus étonnant, c'est que ce  livre de l'hiver s'inscrit dans une série plus ambitieuse, qui permet aux jeunes enfants de découvrir avec plaisir les joies des quatre saisons, ainsi qu'un volume consacré à la nuit (d'été). Dans chaque volume, le découpage de la ville est la même et on retrouve les habitants avec une réelle joie. Au gré des saisons, des couples se font, les chantiers (une école maternelle, une route)  progressent…

Il y a un an, nous avons fini par acheter l'édition anglo-saxonne qui réunit les quatre saisons. Notre fils se plonge encore souvent dans ce livre, avec une joie et une passion intactes !

À empruntez rapidement à la bibliothèque… ou à offrir!

Les éditions "La joie de lire" le recommande à partir de 18 mois.